Photos : Céline Ragot et Nicolas Landru |
L'ordre des Hospitaliers avait engendré dans le sillon de son abbaye et de ses hôpitaux une activité économique importante. Au Moyen-Âge, Saint-Antoine était l'une des villes les plus prospères du Dauphiné. Une bourgeoisie eut tôt fait d'émerger, dans la Grande Rue de la ville haute, où se situe le Dictambule, mais aussi dans la ville basse.
Les solides maisons qui s'élèvent sur les pentes de la colline de Saint-Antoine révèlent aujourd'hui encore l'architecture des bourgeois, marchands et artisans. Elles datent pour beaucoup d'entre elles de l'époque faste de la petite ville à savoir la fin du Moyen-Âge et principalement le XVème siècle.
Colombage et galets dans une ruelle de la ville basse |
Ruelles
et goulets forment un dédale pittoresque bordé de bâtisses anciennes. Les matériaux de construction locaux sont très visibles
dans ces réalisations dont beaucoup arborent des murs nus : galets,
pisé, pierre de molasse et colombage se côtoient et s'entrecroisent
parfois de manière étonnante.
Mur éclectique en pisé, colombage, galets et moellons |
L'un des vestiges médiévaux les plus emblématiques de la ville basse de Saint-Antoine est sa halle couverte, signe qu'il s'agissait d'une ville de marché. Cet élément est typique des villes historiques du Bas-Dauphiné, comme La Côte Saint-André ou Crémieu.
Halle médiévale couverte à Saint-Antoine |
Parmi le dédale de petites rues, les goulets pavés de galets restent les voies les plus typiques et les plus impressionnantes du vieux Saint-Antoine.
Goulet dans la ville basse de Saint-Antoine |
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